Si certains associent la foi à la religion, c’est un point de vue mais c’est un sujet infiniment plus vaste.
Je travaille bénévolement depuis 5 ans avec des victimes de guerre, climat, corona virus.
Et ce matin j’ai vu un post d’une slameuse congolaise qui parlait du désespoir des déplacés congolais dans le Nord Kivu qui ont du fuir les zones de combat et qui n’ont plus d’espoir.
Mais, elle ajoutait qu’ils n’ont plus que leur instinct de survie pour les soutenir.
En fait non, ils ont surtout la foi dans leur vie au temps present. Hier ? Ils ont tout perdu. Demain ? Il n’y en aura peut-être pas.
Alors ils capitalisent sur aujourd’hui. Et si ils avancent vers demain, c’est qu’ils ont la foi en demain.
Chez certains, en particuliers ceux qui sont résilients, soit chez 25 personnes sur 100 personnes cette foi est naturelle. Elle est ancrée dans leur âme.
Quoiqu’il arrive ils iront de l’avant.
Pour 25 autres, ils n’ont pas de foi en rien. Ce sont ceux qui baissent les bras avant de commencer.
Pour les 50 restants, eux auront besoin d’un support, d’un accompagnement pour avancer. Ceux-là ont besoin de croire en l’existence d’autre chose au dessus d’eux pour continuer leur chemin face aux crises et à la violence de certains destins.
J’ai créé une organisation agnostique, apolitique mais nous savons que même si nous n’œuvrons pas dans ces sujets, ceux-ci sont à respecter chez nos bénéficiaires tant que leurs croyances sont respectueuses les unes de celles des autres.
Respecter les croyances, c’est aussi respecter la dignité d’une personne et l’intégralité de son âme et de sa personne physique.
L’espoir, la confiance, le respect, la dignité,… sont les piliers qui gouvernent nos communautés ANGELS REGENERATION MATRIX à travers le monde.
Et je suis fière que ce qu’elles accomplissent jour après jour.
REGENERATION MATRIX GROUPVirginie Guignard Legros
@BlaiseIrenge04 Image Photographe de l’Est Blaise P. Irenge
